Dans le cadre du débat sur la démographie médicale qui se développe depuis quelques semaines en France sur les réseaux sociaux, l’Institut C&C souligne la précaution à prendre dans les analyses portant sur la démographie médicale en France.
Dans la foulée de la publication de son rapport de propositions en réponse aux déserts médicaux en France, et alors que certains commentateurs dans les médias et sur les réseaux sociaux pourraient laisser croire que la démographie médicale en France n’est pas pire aujourd’hui que dans les années 60, l’Institut Chiffres & Citoyenneté rappelle dans les colonnes du Quotidien des médecins, l’importance de prendre en compte l’ensemble des changements survenu dans ce secteur ces dernières décennies.
Dans une tribune co-signée par le Dr Patrice Fan et Olivier Peraldi, l’Institut C&C souligne l’évolution des pratiques professionnelles, techniques et technologiques, mais aussi des besoins et attentes des patients, des injonctions des pouvoirs publics, dans un contexte de forte augmentation des spécialités médicales passées de onze en 1960 à plus de quarante aujourd’hui, et d’une baisse inédite du nombre de généralistes.